Ce procédé existe depuis déjà quelques années, et concerne la faculté qu’ont les entreprises d’octroyer à leurs salariés une aide financière en finançant totalement ou partiellement des chèques emploi service universel pour payer des services à la personne (ménage, garde d’enfants…).
Le CESU ainsi octroyé, n’est pas comptabilisé dans les résultats de l’entreprise et est exonéré de cotisations et de prélèvements sociaux. Cet avantage s’élève à 1 830€ par an et par bénéficiaire.
A noter : le montant de l’aide financière ne peut excéder le coût des services supporté par le bénéficiaire.
Toutefois, lorsque l’aide allouée à un salarié excède le plafond, les sommes ainsi attribuées sont considérées comme compléments de rémunération et donc soumises aux cotisations et prélèvements sociaux.
A noter : de son côté le bénéficiaire, au même titre que l’entreprise, est exonéré d’impôt sur le montant de l’aide dans la limite de 1 830€.
L’aide ne s’adresse pas uniquement aux salariés, elle est également accessible aux chefs d’entreprise et dirigeants. Dans ces cas-là, les avantages et déductions s’appliquent dans les mêmes conditions et limites que pour les salariés. A la différence que l’aide financière doit alors bénéficier à l’ensemble des salariés.
L’administration fiscale précise par la même occasion que les entreprises individuelle, les chefs d’entreprise non-employeur ne sont pas pour autant exclus du bénéfice de cette aide.
A noter : cette aide ne doit en aucun cas créer un déficit ou l’augmenter.